Une ou plusieurs piqûre de guêpes ou de frelons, appartenant tous deux à la famille entomologique des vespidés peuvent causer de sévères troubles de la santé, voire d’engager le pronostic vital. Les personnes allergiques au venin de ces deux hyménoptères le savent en général. Ils prennent donc des mesures particulières lorsqu’ils risquent de se voir confrontés à cette famille d’insectes, les vespidés.
Petit rappel
Guêpes et frelons sont des insectes carnivores. Leur comportement, contrairement à celui des abeilles, est, de facto agressif.
Quoique les frelons, plus gros que les guêpes, soient d’une manière générale et contrairement aux idées reçues, bien moins agressifs que ces dernières.
A noter également que le dard des guêpes et des frelons est lisse, au contraire de celui, barburé, des abeilles. De ce fait, frelons et guêpes peuvent infliger plusieurs piqûres consécutives – dites en rafale – à leur victime. La notion de danger immédiat concerne essentiellement, comme nous l’avons vu, les personnes allergiques.
Signes
Le choc anaphylactique se déclenche dans les minutes ou, au plus tard, dans l’heure qui suit le contact avec l’allergène. Il est annoncé par un malaise intense, des sueurs, des frissons, des pâleurs, le tout suivi de rougeurs diffuses.
Peu après apparaît une dyspnée (gêne respiratoire) et nous voilà face à un Oedème de Quincke, accompagné d’un effondrement de la pression artérielle et d’une tachycardie compensatoire, signant un état de choc dit “anaphylactique“.
➥ A ce stade, le traitement repose sur l’administration immédiate d’adrénaline en IV, un remplissage vasculaire, (éventuellement l’injection de corticostéroïdes et d’antihistaminiques – quoique d’efficacité moins immédiate).
Si ces mesures ne sont pas prises à temps, le processus se poursuit, le calibre artériel continue de se dilater jusqu’à désamorçage de la pompe cardiaque.
Intervient alors le décès.
Certains cas, répertoriés au début du 20 è siècle, font état d’oedèmes très importants des zones piquées, sans pour autant que la mort ne soit venue sceller le destin du malheureux piqué, comme l’atteste la photo ci-dessous. Si vous le souhaitez, vous pouvez, via le parcours coordonné de santé, vous faire prescrire une recherche d’allegènes par votre médecin traitant qui vous dirigera vers l’allergologue le plus proche de votre domicile.