Oriana, infirmière mais aussi formatrice en institut de formation des ambulanciers
Quel est ton métier actuel ?
Infirmière et ambulancière formatrice au sein d’un IFA.
Tu es arrivée comment dans cette profession ?
Infirmière de formation je suis intervenue en tant que formatrice occasionnelle au sein de l’IFA, puis j ai eu la proposition d’un poste à temps plein au sein de cet établissement.
Une vocation ?
J’ai toujours voulu enseigner et mon arrivée dans la filière ambulancier est un concours de circonstances.
Que fais-tu au quotidien ?
Ingénierie pédagogique, enseignement théorique et pratique principalement sur les modules passerelle aide soignant (2 4 5 7) et module hygiène (3). Suivi et gestion des stages et des plannings …
Que préfères-tu dans ton travail ?
Le face à face pédagogique notamment en pratique.
Des anecdotes qui auraient marqué ta carrière ?
Certains décalages entre le vocabulaire pré hospitalier et hospitalier menant à des situations cocasses. Lors d’un cours, je présentais la désinfection complète de la cellule arrière, un stagiaire me dit « en fait vous allez jusqu’au hayon ? » terme inconnu pour moi donc j’ai cru qu’il me parlait de vêtements en lambeaux.
A ton avis quelles sont les qualités requises pour un bon ambulancier selon ton point de vue personnel ?
Des capacités de prise rapide de décisions, de l’autonomie, de l’écoute et toujours chercher à se former. L’ambulancier étant en dehors du circuit hospitalier il est plus difficile de se tenir informé des évolutions techniques et scientifiques.
Des conseils à donner aux plus jeunes ?
Profitez de l’expérience de ceux qui ont de « la bouteille » ils ont souvent des conseils avisés.
Des idées pour faire avancer le métier ? Rendre la machine à café de l’hôpital gratos …
Présentation du métier ADE auprès des autres professions de santé. Créer plusieurs niveaux de qualification de l’ADE notamment pour l’urgence.
Demain tu es nommé super décideur tu as les pleins pouvoir que changerais-tu pour faire avancer le métier ?
Amélioration des conditions de travail (payer chaque heures de travail) et de l’équipement des ambulances notamment au niveau du matériel de transfert (les problèmes dorso-lombaires sont la première cause d’arrêt maladie en ambulance) .
Le mot de la fin ?
C’est un métier dynamique et riche humainement qui gagne à être connu.
Merci à laurent FACON, directeur de l’IFA de la Croix Rouge d’Ile de France pour avoir recueilli ces propos.